UN PASTEUR ÉVANGÉLIQUE SE REBELLE CONTRE LA DICTATURE DU COVID

Faisant fi du protocole sanitaire mis en place au Québec, un pasteur d’une église de Montréal vient de rassembler plus d’une centaine de fidèles pour un culte, alors que le gouvernement a imposé une limite de 25 personnes. Sa prédication se veut un appel à la résistance contre un agenda politique tyrannique.

Dans sa prédication, le pasteur Carlos Norbal, de l’église Nouvelle Création, a dénoncé les mesures imposées par le gouvernement : « On a commencé la descente vers la tyrannie, où n’importe quelle loi peut s’inventer, et le peuple est appelé à se soumettre sans réfléchir. On est dans une passe dangereuse. Les droits qui nous sont pris ne seront jamais remis«

Pour l’occasion, le pasteur Carlos Norbal était accompagné d’un ex-policier, Maxime Ouimet, qui s’est fait connaître au Québec pour ses positions contre le port du masque et pour sa négation de la pandémie. Maxime Ouimet affirme sans détour : « Présentement, les policiers qui agissent encore sur le terrain, pensent qu’ils sauvent des gens de la maladie. Ils ne réalisent pas que le Covid, c’est la raison pour un agenda politique« .

Quelques semaines plus tôt, le pasteur Carlos Norbal avait déjà tenu un discours à l’encontre du protocole sanitaire imposé par le gouvernement : « Nous sommes pour le droit de questionner le gouvernement. Les mesures semblent incohérentes avec les faits et les données du corps médical« .

Cette voix évangélique se trouve esseulée au Québec et les autres pasteurs n’hésitent pas à le dénoncer. Parmi eux, le pasteur Bertholi G. Gaspard, interrogé par le journal Metro, se désole de la révolte de son confrère : « C’est dommage pour l’ensemble de la société, mais également pour l’église. C’est incompatible avec notre foi. J’ai de la difficulté à comprendre ce genre d’opposition« .

Le pasteur Bertholi a lui fait le choix de fermer son église et assure : « Il y a un consensus sur le fait que les mesures ralentissent la propagation du virus et sauvent des vies. Nous sommes appelés à aimer notre prochain comme nous-même. Respecter les mesures est un moyen de pratiquer cela« .

Esseulé ? Cela ne perturbe pas le pasteur Carlos Norbal qui écrit sur sa page facebook, le 4 novembre dernier : « Une seule voix qui se lève pour la Vérité est plus forte qu’une majorité dans la fausseté! Ne te sous-estime jamais!«

Le pasteur Samuel Foucart dénonce « le principe de précaution »

En France, peu de voix évangéliques se lèvent pour s’opposer à cette dérive dictatoriale. Néanmoins, dans une chronique publiée sur le site de son église, le pasteur Samuel Foucart s’interroge sur la dérive du « principe de précaution » et sa compatibilité avec l’Evangile. Extrait :

« Aurions-nous oublié à ce point que vivre, c’est aussi accepter la probabilité de mourir un jour ? Jacques Attali qualifiait récemment le principe de précaution, tout comme l’état d’urgence sanitaire, je cite « d’absurdité irréversible » ! Il faut espérer qu’il se trompe sur l’aspect irréversible. L’Etat d’urgence sanitaire que l’Etat veut nous imposer, n’est en réalité rien d’autre que le fruit amer du principe de précaution influençant toutes formes de vie (sociale, politique, professionnelle, sportive, scolaire, administrative, associative, collective ou individuelle) depuis déjà trois générations

L’auteur du livre des Proverbes va même très loin dans sa condamnation dudit principe de précaution. Je le cite : « Le paresseux dit : il  a un lion dehors ! Je serai tué dans les rues ! » (Pr.22v13). Il assimile le désormais fameux principe de précaution  régissant nos pays aujourd’hui, à de la lâcheté, une craint déplacée et négative de la paresse. Non pas la paresse qui refuse de travailler, mais la paresse spirituelle, refusant les réalités de l’existence d’une part, et de la proclamation de la fidélité de Dieu dans ces réalités de la vie d’autre part. Oui, la vie est mortelle, le monde est dangereux, mais Dieu est bon et sa fidélité est grande. 

Aujourd’hui, le lion qui tue dans les rues, c’est un virus dont je ne veux même pas citer le nom tant on nous a lavé le cerveau avec. Le principe de précaution face à ce lion-là, confine à la paranoïa et à un côté ubuesque indéniable. (…) En réalité, la vie est dangereuse, elle l’était avant le fameux virus et elle le sera après. Se lever le matin, c’est déjà courir un grand risque. Le risque de ne pas finir la journée vivant. La vraie paresse spirituelle consiste justement à refuser de courir le moindre risque, non pas en menant une vie désordonnée et en s’exposant volontairement à des risques avérés, mais simplement en acceptant l’idée que la mort fait partie de la vie« .

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Une église évangélique défie la dictature sanitaire à Montréal